En 2013, J’attends d’être émerveillé…

En 2009, en tant que nouvel enseignant, je vivais une rupture. J’étais un professionnel qui devenait formateur, cela faisait un an, que j’exerçais cette nouvelle activité. Je découvrais que je pouvais enrichir le fait de transmettre grâce à mes expériences professionnelles.
L’université 2009 m’est apparue comme un événement.
J’y ai rencontré plein de formateurs et d’enseignants venant d’autres établissements de la CCIP de l’époque. Ces rencontres m’ont marqué parce que, durant les ateliers et les conférences, j’écoutais attentivement les chercheurs et les témoins et en même temps je découvrais que je partageais les questionnements et les réactions des autres enseignants que je ne connaissais pas…
Au moment des pauses, j’allais naturellement vers ceux qui avaient posé des questions en phase avec mes interrogations. Je crois que d’une certaine façon, ces deux journées m’ont permis de comprendre ce qu’était le fait d’être formateur dans le cadre pédagogique consulaire. Il s’agissait pour moi de prendre, donner, échanger, pour mieux transmettre et accompagner les jeunes. En tant que formateur, rencontrer d’autres enseignants qui ont les mêmes préoccupations, enrichit sa réflexion professionnelle et, c’est important. On se rassure les uns les autres, on est moins seul.
L’atelier de l’université 2009, qui m’a le plus marqué c’est la chorale.
J’ai été étonné et impressionné par la capacité de l’intervenante, qui, malgré le lieu peu favorable, est arrivée à nous captiver, nous former et à nous apprendre un chant africain. J’ai trouvé ça très fort. Le chant, c’était l’atelier qui permettait à tous d’agir librement.
Nous avons pu être à l’unisson, le groupe était en avant.
Pour moi, 2013, ce sera différent, parce que j’ai plus d’expérience. Actuellement, nous préparons le passage vers le Pôle Mode Decoration. Les pédagogies à mettre en œuvre sont à concevoir en fonction de questions nouvelles, même pour un métier « traditionnel » comme celui de la maroquinerie !
Les individus que nous formons et que nous formerons appartiennent à une génération nouvelle dans une société en changement. Cette université me permettra d’élaborer des propositions pour les accompagner, avec optimisme.
La variété des activités, en 2009, m’avait beaucoup plu. En juin prochain, j’espère cette diversité, je suis ouvert à toutes les propositions. De nouveau de pouvoir échanger, de sortir du cadre, avoir accès aux idées venant de partout , mutualiser… Je voudrais être emmené, émerveillé et avoir du plaisir.

PAUL ALLESSE

Paul Allesse, enseignant-formateur en maroquinerie aux Ateliers Grégoire.

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